Pour la suite
Mon souhait est d’expérimenter le TBI (tableau blanc interactif) auprès de l’enfant porteur de trisomie 21 pour l’aider dans ses apprentissages, car l’enfant peut s’exprimer avec tout son corps en suivant des graphismes. La lecture et l’écriture ou le dessin en seront facilités .Il est possible, par exemple de l’encourager à suivre avec ses bras dans l’espace, de grandes lettres ou chiffres ou formes géométriques apparues sur le TBI et ensuite de maitriser ses gestes pour les créer sur des supports en grand et petit format.
Les potentialités de l’outil sont multiples pour susciter l’attention, favoriser la compréhension, impacter la mémoire visuelle qui est un atout majeur chez l’enfant porteur de trisomie 21. Il est possible, grâce à cet outil de revenir en arrière sur les différentes étapes d’apprentissage ou de production, qui ne seront pas effacées comme sur les tableaux traditionnels .On peut adapter la taille de la surface du TBI selon la taille de l’enfant.
Frank Amadieu, maître de conférences en psychologie cognitive et André Tricot, professeur en psychologie , tous deux membres du Laboratoire Cognition, Langues, Langage,Ergonomie nous font part que dans :
«Le domaine des technologies adaptées aux particularités des élèves, dans le domaine des handicaps et des troubles, produit des résultats très encourageants. Des effets positifs sont obtenus quelle que soit la stratégie utilisée : compensation, contournement et rééducation. Le plus surprenant dans le domaine est qu’il existe peu d’outils alors que la preuve de leur efficacité est souvent apportée…
Nous sommes par ailleurs convaincus que ce domaine en est à ses débuts et que d’ici quelques années on verra l’aide aux apprentissages des élèves à besoins particuliers comme relevant d’autre chose que de l’entraînement : ces élèves sont capables, exactement comme les autres, d’apprendre en comprenant, en conceptualisant, en explorant, en découvrant, en prenant conscience, et pas uniquement en s’entrainant, en répétant.»